22 juillet, 2008

Vraiment inimaginable!!!

Carnet de voyage, vol.8

Après un peu de retard, je viens vous raconter on voyage de la fin de semaine. Samedi matin, nous sommes partis chercher notre nouvelle voiture. Cette fois-ci, elle était moins hot que notre petite Fiat 500, une simple Toyota, plus petite que l'Aveo. Ce n'est pas grave, elle va quand même nous conduire vers un nouveau coin de pays: la Camargue.

Arrêt obligatoire. La ville d'Arles. Une ville surtout réputée pour ses vestiges romains. Au premier abord, notre journée de samedi fut agréable, mais moins dépaysant que nos 2 premières excursions, car il y avait plusieurs points communs. Arles possède des caractéristiques communes avec la ville de Nîmes. Elles possèdent chacune un amphithéatre romain. De plus, au passage les vieilles villes peuvent ressembler. Cependant, Arles hébergea de nombreuses années le peintre Vincent Van Gogh et il créa plusieurs oeuvres avec en trame de fond les paysages urbains de la ville. Aujourd'hui, nous pouvons retrouver quelques un des décors qui ont servis d'inspiration à ce grand peintre. Par exemple, les jardins de l'Hôtel-Dieu où séjourna Van Gogh ont été restauré.


Habituellement, on essaie d'éviter les attrapes-touristes, mais cette fois-ci, la tentation fut trop grande d'arrêter prendre un verre sur la terrasse d'Un café la nuit.

La ville est très belle, mais idéalement, je vais essayer d'y retourner seule parce que nous n'avons pas trop visité la ville en raison de la température complètement accablante. À 14h, les thermomètres à l'ombre indiquaient 38 degrés. Donc, nous n'étions pas très vaillant et nous déambulions très lentement dans les rues et évitions les détours pour aller admirer des merveilles architecturales.
Vers 18h, nous avons quitté la ville pour aller rejoindre notre hôtel, car il avait une piscine. Je me suis dépêchée d'enfiller mon maillot et de sauter à l'eau. Cependant, nous avons été légèrement déçu de notre chambre. Elle ressemblait davantage à un cabanon où on se change sur le bord des piscines. Puisque nous passions très peu de temps là, elle faisait l'affaire. Après la douche, nous sommes retournés à Arles, car nous étions attendus pour dîner. En effet, une collègue du labo à Simon demeure là-bas et nous a invité. Ce fut une charmante soirée. Nous avons très bien mangé et nous avons découvert de nouveaux goûts: des olives, des tomates jaunes et noires, de la brandade de morue, du pâté de sanglier, du rocquefort... Bref, on a passé la soirée à manger !!!!

Dimanche matin, nous étions attendus aux Cabanes de Cacharel pour faire une balade de 3 heures à cheval camarguais. Depuis le temps que je cassais les oreilles à Simon, je ne pouvais pas passer à côté. Je crois qu'il a vraiment apprécié me voir sourire à m'en décrocher la mâchoire durant les 3 heures. J'ai adoré faire du cheval là-bas. Les chevaux n'étaient pas dégueu et ça ne sentaient pas la ferme. C'était une belle façon de découvrir les roselières, les marais, les sansouires, les manades et l'étang du Vaccarès.

Après avoir dit chaudement dit "au revoir" à nos nouveaux compagnons. Nous sommes repartis en voiture approfondir notre exploration en ces terres camarguaises. Premier arrêt, les sansouires: ce sont des marais assèchés où remonte le sel à la surface durant l'été. Ce qui donne lieu à de véritable mer de fleur de sel. Nous avons continué notre chemin pour voir la plus grosse ville de la Camargue sur le bord de la mer, les Saintes-Maries-de-la-Mer, mais ce fut qu'une perte de temps. Cette ville est sans intérêt, à moins que tu recherches des parasols multicolores et des gugusse en forme de taureaux. Sérieusement, tout est fait en fonction du tourisme de masse et il ne reste rien de la culture camarguaise.

En quittant, Saintes-Maries, nous avons emprunté une route de terre et nous avons contourné l'étang, ce qui nous a permis d'en avoir plein la vue: flamants roses, taureaux, chevaux camarguais.

En fin d'après-midi, nous sommes arrivés dans la petite ville de sauniers, Salin-de-Giraud. Notre but était d'acheter au meilleur prix la célèbre fleur de sel de Camargue. Cependant, Salin-de-Giraud nous a réservé une surprise inespérée. Nous avons pu assisté à un spectacle que peu de touristes ont la chance de voir. En ce beau dimanche après-midi, la population locale avait organisé des jeux taurins. Donc, nous avons la chance d'assister à un "abrivado". Ce jeu consiste pour les gardians de mener au galop leur troupeau de taureau d'un point à un autre dans la ville, habituellement la rue principale. Fièrement, à cheval, dans leur chemise coloré, ils encadrent les bêtes dans un cortège en forme de "V". L'objectif du jeu est de ne pas perdre les animaux sur la route. Les enfants et les ados courent derrière pour tenter de détourner les taureaux du droit chemin. C'est effectivement plus spectaculaire lorsqu'un taureau réussi à défier les gardians !

Après ce spectacle, haut en couleur, nous avons repris notre route en direction d'un observatoire qui donne sur les marais salants. Ils sont aménagés pour permettre la concentration du chlorure de sodium dans les eaux afin que les sauniers récoltent le sel pour le commercialiser. Par la suite, nous nous sommes dirigés au bout de la route afin de voir la plage de Piémanson, qu'on croyait sauvage....on était loin de s'imaginer que la plage était transformé en gigantesque villages bohèmes où s'étendent de vieilles caravanes et des cabanes de roseaux. C'était complètement incroyable....je crois que j'étais aussi surprise et intriguée que Léonardo Di Caprio dans le film "La Plage". Cependant, on comprend facilement ce qui attirent ces gitans. La plage est exceptionnellement belle.

Nous avons terminé notre voyage par un dîner dans un petit resto familial, Chez Éric et Mireille. Nous nous sommes régalés de poissons frais, pêchés dans la journée, cuits sur un feu de bois, accompagnés d'une sauce aioli et de tellines du golfe de Beauduc (des petites moules des sables). Tout était succulent.
Arles et la Camargue

18 juillet, 2008

Et voilà, nous sommes installés dans la bastide!

Carnet de voyage, vol.7

Hier soir, nous avons fait nos valises et nous nous sommes installés dans la bastide de Christian et Mariella. Le seul inconvénient, maudit que c'est plate déménager en bus. Nous allons refaire un voyage, car on n'a pu prendre la totalité de notre frigo et mes perles pour les colliers. Lorsque vous verrez le jardin, vous allez comprendre que je risque d'avoir de l'inspiration pour créer.

En cliquant sur le lien, vous aurez le droit à une petite visite guidée. Elles ne sont pas toutes bonnes, je commençais à être fatiguée. Un autre avantage, je me rapproche de la ville, je me sauve de plusieurs arrêts de bus. Par contre, Simon fait le sacrifice de faire 10 min. en bus pour aller travailler au labo.
La Bastide (notre nouvelle demeure temporaire)

Aujourd'hui, je vais aller visiter le petit village de pêcheurs à Callelongue. Ce soir, nous sommes invités à un BBQ chez un collègue à Simon. Puis demain, nous avons loué de nouveau une voiture et partons à la découverte de la ville d'Arles et du parc naturel de la Camargue. C'est à cet endroit que l'on retrouve la précieuse fleur de sel, les chevaux blanc du même noms, des taureaux, des flamants roses... En fait, la Camargue est le delta du Rhône. J'ai réservé notre chambre à l'Hostellerie La Source, qui semble très bien. Nous allons également, dimanche matin, découvrir la Camargue à cheval. J'ai bien hâte.

Ça fait le tour des dernières nouveautés...
Ciao Ciao

17 juillet, 2008

Pincez-moi, je rêve!!!!

Carnet de voyage, vol.6

Hier soir, nous sommes retournés chez le patron à Simon pour faire le tour du proprio. WOW !!! Ça va être complètement débile de loger 1 mois dans leur bastide. Je n'en reviens pas de voir à quel point ils sont généreux.

Dès que l'on arrive, je vais prendre des photos pour vous montrer leur belle demeure. Presque tout est d'origine. Quels sont les avantages? Simon va avoir une belle grande cuisine fonctionnelle (plaque à induction, four, lave-vaiselle, machine à laver). On a une grande salle de bain avec bain tourbillon et douche. Salon tout équipé, internet, téléphone avec longues distances au Canada gratuits... Un grand jardin fleuri aux odeurs de lavende.

J'ai oublié de vous mettre des photos de mon premier champs de tournesol que j'ai vu la semaine dernière. Je vous le jure ça n'a rien à voir avec ceux de l'ile d'Orléans. Donc, je vous quitte avec ces beaux clichés jaune soleil!

15 juillet, 2008

Ah! La campagne provençale!

Carnet de voyage, vol.5

Je suis de retour d'un merveilleux week-end de trois jours. Simon avait congé lundi, fête nationale française. Nous avons choisi de visiter le département des Alpes-Haute-Provence afin de profiter au maximum des paysages violets qu'offrent la culture de la lavende du plateau de Valensole.

Qui dit campagne, dit réseau de transport en commun quasi inexistant, alors nous avons loué une voiture. Quelle belle surprise de découvrir la voiture qu'Europcar nous prête: une Fiat 500 toute neuve (à peine 1000km!). Elle est vraiment trop mignonne, en plus d'être confortable et agréable à conduire. Elle était tellement récente et le modèle 2008 complètement redessiné que plusieurs Français venaient admirer la voiture de très près ou nous posait des questions. Elle en a fait jaser plus d'un.

Après 100 km sur l'autoroute A51, nous commençons notre périble à Gréoux-les-Bains. Premier village médiéval que nous croisons. Il est bien, mais très touristique. Nous y cassons la croûte avec un petit sandwich avant de faire cap vers la ville de Valensole, capitale de la lavende. Quel village charmant et accueillant. Nous voulions nous informer à l'office du tourisme pour savoir quelle route empruntée afin de traverser les champs de lavende, mais ce ne fut pas nécessaire, car la vendeuse du magasin général de lavende fut une excellente guide touristique. En passant, j'ai dévalisé ce magasin: bouquet de lavende, huile essentielle, liqueur de lavende !!! En plus, on s'est laissé tenté par un vinier de rosé de la région à 13 euros....

De là, commence notre après-midi, hypnoptisé par la lavende et les autres cultures qui bordaient notre parcours dans le plateau de Valensole. C'est tellement plus bucolesque que des champs de maïs. Nous sommes arrêté un grand nombre de fois afin de prendre les meilleurs clichés. J'ai vraiment bien fais d'acheter des papiers avec du mauve avant de partir. Quelles belles page couleur lavende m'attendent ! Sur le chemin, nous avons croisé un superbe petit village perché, St-Jurs, nous avons profiter de notre arrêt pour nous désaltérer sur la terrasse de leur charmant café. Nous avons continué à silonné le plateau jusqu'au village St-Martin-de-Brôme. Par un coup du hasard, car tous les hôtels de la région étaient complets, on s'est à l'hôtel-restaurant La Fontaine, le seul établissement du village.

Au début, nous étions sceptiques, mais quelle chance d'avoir connu cet hôtel. Les propriétaires sont très sympathiques et voient à tout. Un d'entre eux est cuisinier et il prépare tous les repas. L'hôtel possède sa serre et ses ruches d'abeille pour le miel. La formule chambre, dîner et petit déjeuner est plus qu'avantageuse. Notre chambre était impeccable et la nourriture était incroyablement délicieuse. Nous avions en entrée un baluchon de reblochon aux poires caramélisés, ensuite j'ai mangé un magret de canard et Simon du lapin farci à la tapenade d'olives. Avant le dessert, ils apportent le plateau de fromages de la région et par terminer un tiramisu savoureux. Ils nous ont proposé un vin local, le côteau de Pierrevert, du domaine de la Blaque qui était parfaitement équilibré. Ce fut tout un régal. Nous avons également mangé le meilleur petit déjeuner, tout était fait maison: croissants, pains au chocolat, miel de lavende et confiture. Nous recommanderons chaudement cet établissement à quiconque.

Notre premier arrêt, après quelques photos du chateau d'Allemagne-en-Provence, fut le village de Riez. Quelle ne fut pas notre surprise de constater que la ville était retourner plusieurs siècles en arrière pour souligner la fête de la Renaissance. Ce fut très agréable de visiter un village médiéval animé. Marché public, troubadours, cracheurs de feu, chevaliers, évêque, roi, tous s'étaient donner le mot pour nous faire croire le changement de siècle.

Pour le reste de la nature, ce fut le tour de la nature de nous ébahir. En fait, le mot est faible, nous avions les jambes et le souffle coupé. Surtout lorsque je frôlais les précipices des gorges du Verdon. En effet, nous remonté le cours du Verdon. Nous avons commencé par le lac Ste-Croix, un immense réservoir aux eaux turquoises au coeur des montagnes. Avant de pénétrer au coeur des gorges, nous avons visité le village Moustiers-Ste-Marie qui est un exemple d'architecture. Ce village a tous les atouts pour plaire aux passants. Lorsque nous avons quitté Moustiers, nous avons commencé l'ascension des gorges du Verdon jusqu'au point culminant de 1285 mètres où coulent le Verdon 715 mètres plus bas. Par la suite, la route sillonnent jusqu'au lit de la rivière. Les eaux du Verdon dans le canyon demeurent toujours turquoise. Les gorges se terminent avec le village de Castellanne. Paradis du canyonning et des sports d'eaux vives. Ce village médiéval flirte avec une population bohème, passionnée des sports extrêmes. Nous avons profiter de cet arrêt pour picoler et souper, car, par un mauvais calcul, nous avions réservé un hôtel à 1h30 de là !!!


Nous avons complètement changé de décor pour la dernière journée. La fin de notre escapade fut d'explorer les différents villages perchés qui surgissent de la campagne du pays de Forcalquier. Petite région qui gagne à être connue, mais qui paraît moins attrayante lorsqu'elle termine le spectacle de la veille. Notre premier arrêt fut le village de Forcalquier, le jour du marché hebdomadaire. Contrairement, au marché de Riez, on se retrouve dans un marché local destiné à la population des environ. Toutes les rues du centre-ville se retrouvent prises d'assaut par les marchands et les consommateurs curieux. On retrouve de tout: fromage, charcuterie, fleurs, fruits et légumes, vêtements, épices, bijoux, poissons, olives, pains...la liste est longue! La population locale voltige avec leur panier de provision afin de se procurer les produits désirés. Nous avons profité de ce marché aux saveurs provençales pour se procurer différentes spécialités de la région pour pouvoir faire un petit picnic à l'heure du lunch. Mes coups de coeur vont à l'ail confits et au fromage de brebis. Moi qui n'aimait que le fromage au lait de vache!!! Avant de quitter Forcalquier, nous avons été découvrir les différents produits de la distillerie du domaine de Provence. Ayaye! La dégustation était généreuse! Ayaye! Le portefeuille fut dégarni! Notre coup de coeur va à au vin pétillant de muscat aromatisé au melon et à lavende et l'Absente. Nous étions persuadés que nous n'aimerions pas cette liqueur à 55% d'alcool à la plante d'absinthe. Maintenant, je comprends pourquoi les peintres et les poètes du 19e siècle sont devenu complètement accro.

Le reste de la journée nous a permis de traverser différents villages perchés du pays de Forcalquier: Ongles, Banon, Simiane-la-Rotonde, d'Oppedette. La population choisissaient d'élire domicile au sommet des collines afin de mieux se protéger des envahisseurs. Voilà, je crois que ce récit fait le tour de notre fin de semaine.

Si je vous ai donné le goût d'en voir plus, allez visiter l'album photos et gênez-vous pas pour me laisser des commentaires ou me poser des questions.
Escapade provençale: plateau de Valensole, gorges du Verdon, pays de Forcalquier


Ciao Ciao!!!

11 juillet, 2008

Carnet de voyage, vol.4

Est-ce que je vous ai dit qu'avec toutes ces nouvelles photos, et ce n'est qu'un début, j'ai hâte en mauzus de faire du scrap !!!!!

Comment s'est déroulé ma 2e semaine...? En gros, j'ai passé tous mes après-midi à faire des petites balades dans le centre-ville de Marseille. Je me suis amusé à découvrir le vieux-port, le Panier (le plus vieux quartier de Marseille avec de minuscule ruelles où les cordes à linge s'entrecroisent), la corniche (un boulevard très huppé où l'on retrouve d'un côté de magnifiques villas, qu'ils appellent des bastides, et de l'autre la mer qui part du phare jusqu'aux plages du Prado). Sur le chemin, j'ai fait la découverte de 2 petits quartiers pittoresques et dépaysants: l'anse aux Auffes et l'anse aux Marmousque. Ce sont deux petites criques de pêcheurs en plein centre-ville!!!


Entre ces balades, j'ai fait un peu de shopping et bien entendu de la plage ! Toutes mes balades se terminent par un bain de soleil. J'ai fait une belle trouvaille parmi les soldes marseillaises, des sandales Bata pour Simon à 70%. Elles valaient 50 euros et nous les avons payés moins que 10 euros. Ça valait le coup!

Mardi soir, nous avons été invités à dîner par le patron à Simon. Son épouse est italienne alors j'ai pu gôuter à des spécialités de Parme. L'apéro fut accompagné du très célèbre fromage parmesan qui vient directement de Parme. Cela peu paraître bizarre de manger des morceaux de parmesan, mais c'est délicieux et le vrai parmesan n'a vraiment pas le même goût que celui que l'on retrouve dans nos épicerie. C'était accompagné d'une tapenade d'aubergine. Par la suite, Marila nous a servi des bruschetta avec du jambon de.....Parme, c'est vraiment succulent. Nous avons été très surpris de constater que les bruschetta italienne n'ont rien à voir avec celles que nous connaissons. Bien sûr, les ingrédients demeurent les mêmes, mais ce n'est pas préparé de la même façons. Marila a préparé des tranches de pains grillées qu'elle avait frotté avec de l'ail. Par la suite, chaque invité se sert du pain et prend une tomate italienne bien mûre que l'on coupe en deux. On frotte la chair de la tomate sur le pain et ensuite on fait descendre la quantité de tomate que l'on désire. C'est succulent et très simple à faire, vous risquez d'y goûter à notre retour! Le repas s'est terminé par un steak grillé, une salade de roquette et un clafoutis d'abricots fraichement cueillis par un collègue du labo.
Petites notes sur le vin. Le repas était accompagné d'un vin rouge italien, dont j'oublie de nom du cépage, mais ce vin était particulier, car il était légèrement pétillant. Ceux qui connaissent le moscato d'Asti, vous pouvez comparer les bulles, mais pour le reste il n'y a aucun point de comparaison.
Ce souper s'est déroulé dans un cadre enchanteur, le jardin d'une bastide du 19e siècle. Ils sont propriétaires d'une villa bourgeoise où les planfonds sont très très hauts ornés de riches moulures. Les planchers arborrent des motifs de marquetterie unique. Les murs sont recouverts de fresques peintes à la main.Je vais probablement pouvoir prendre des photos, car ils nous ont offert d'habiter la bastide pendant leur vacances. Sur le coup, nous étions gênés d'accepter, mais en y réfléchissant, nous avons décidé d'accepter cette chance unique.
Petite note à l'intention de Marie-Claude, Luc et Alexis, nos hôtes ont également adopté une belle petite vietnamienne, Camille, elle a trois ans. J'ai pensé qu'elle aurait pu faire une bien belle blonde à votre beau Alexis.

Ceux qui connaissent Simon savent qu'il sait se faire accepter rapidement de tous. Cela n'a pas fait exeption à Marseille. Tous les sous-groupes du labo recherchent sa compagnie!!! Et même le patron du labo, Christian, apprécie énormément le travail de Simon. La preuve: il a offert à Simon de venir faire son post-doc chez eux. Il a même commencé à regarder les sources de financement français !!!

Êtes-vous tanné de me lire? Je suis en train d'écrire un roman!!!!
Il ne me reste qu'à vous parler de ma petite excursion quasi râtée d'hier. Je voulais aller visiter un petit village typiquement provençal où se déroulait le marché avec les produits du terroir en avant-midi, Cadière d'Azur. Pour m'y rendre, je devais prendre le train jusqu'au village voisin St-Cyr-sur-Mer. J'arrive à la gare avec presqu'un heure d'avance, je vais au comptoir de vente pour me heurter à une file incroyablement longue !! Pas grave, je vais acheter mon ticket aux distributeurs automatiques....Merde, on ne peut payer qu'avec une carte à puce, ils n'acceptent même pas l'argent. Bon! retourne faire la file. J'ai mes tickets à 11h10 et le train part à 11h13 !!! Cours jusqu'au quai, fiou! J'arrive à temps. Je relaxe pendant les 40 min de trajet. Je descends à la gare de St-Cyr. Je regarde aux alentour afin de repérer l'arrêt de bus, car pratiquement toutes les villes et villages ont une gare routière avec la gare ferroviaire, sauf St-Cyr !!! Je m'informe, personne ne connais de bus, ni les arrêts. Quelqu'un m'informe que le village est tout prêt, environ 20 min de marche. Alors, je commence à marcher. On m'a même suggérer de faire du pouce, mais je ne suis pas encore assez téméraire !! Plus je marchais le long de la route, plus l'accôtement diminuait et plus les voitures roulaient vites. Voyant que ce n'était pas vraiment sécuritaire, je rebrousse chemin en me disant que je vais plutôt descendre au centre-ville vers les plages. Je me disais que les routes seraient plus sécuritaires avec des trottoirs. Bien non !!! Je me retrouve encore à marcher collé aux maisons avec des voitures qui me frôlent assez rapidement. Là, j'en ai bon voyage!!! Et, je retourne à la gare où je reprends amèrement le train en direction de Marseille. Ne voulant pas gâcher au complet ma journée, j'ai débarqué à Cassis où je me retrouvais en lieu connu, avec des bus!!!! En fin de compte, l'excursion s'est bien terminé. J'ai été visité la calanque de Port-Miou et j'ai vu Cassis sous une autre atmosphère. Lorsque je suis arrivé au port. Un nuage de brume épaisse pénétrait la ville. Ceux qui ont vu le film Brume de Stéphen King, c'était plutôt ressemblant !!! C'est vraiment de voir la brume pénétré un lieu, la visibilité était réduite à 50 mètres. Cette brume était causé par l'important contraste entre l'eau de la mer, qui je vous le jure était très fraîche pour me retenir de dire froide, elle me faisait penser au Maine, et la température de l'air au dessus de 30 degrés.


Bon, je crois que ça fait le tour de ma semaine. En fin de semaine, on profite de la fin de semaine de 3 jours, fête nationale française, pour louer une voiture et visiter les Alpes provençales. Au menu: les champs de lavende du plateau de Valensole, les villages perchés du pays de Focalquier et les gorges du Verdon avec peut-être une descente en rafting. Je vous raconterai tout à mon retour.

Ciao Ciao

07 juillet, 2008

Carnet de voyage, vol.3

Nous sommes lundi soir. J'ai passé la fin de semaine à Nîmes. Samedi matin, nous avons pris le train et 1 heure plus tard, nous débarquons au centre-ville. C'est une très belle ville remplie de monuments historiques. Nous avons passé la journée à nous promener dans le Vieux-Nîmes sous une chaleur accablantes. Nous avons terminé la journée sous la douche avec une bonne bouteille de champagne afin d'être prêt pour passer une belle soirée en ville. Nous avons été prendre l'apéro au Café de la Bourse avec vue sur les arènes. Nous avons pu entendre le spectacle de Christophe Mae. Nous avons terminé la soirée par un excellent souper: tartare de thon et pizza norvégienne.



Dimanche, avec un léger mal de bloc, nous avons passé la journée dans le parc du pont du Gard. Nous avons repris le train pour revenir à Marseilles vers 17h. Pour plus de détail, allez visiter l'album photo.
Nimes et pont du Gard

03 juillet, 2008

Carnet de voyage, vol.2

En me levant ce matin, j'ai découvert qu'il était possible de voir un ciel nuageux. J'ai modifié légèrement mes plans. Je voulais aller voir les fameuses soldes au centre-ville. Selon les Français, c'est tout un événement...mais bon...il y a quelques deals à faire... Cependant, je suis tombé en amour avec une bague et une montre Swatch complètement débiles. Après, je voulais aller à la plage. Cependant, je n'ai pas pris mon maillot, car le temps était incertain. Par contre, le ciel s'est dégagé dès que je suis arrivée au centre-ville. Mauzus, la morale de cette histoire: ne jamais partir sans son kit de plage.

Ce soir, Simon a invité un ami à venir souper. Je sens qu'on ne dînera pas tôt. Il est 20h et il n'est pas encore arrivé du labo...!!!!

Nous avons choisi notre première excursion de fin de semaine. Samedi, nous allons prendre le train pour aller à Nîmes et dimanche, nous irons en kayak comtempler le pont du Gard. J'ai bien hâte de vous montrer des images.

Ciao ciao !!!

02 juillet, 2008

Mes premiers jours à Marseille

Allo

Voici mon journal de voyage, vol.1

Je suis arrivée diamanche. Jusqu'à maintenant, les températures sont toujours au-dessus de 30 degrés, ensoleillé. Je m'adapte très bien à ma vie marseillaise. Je fais des excursions sur le bord de la mer méditerrannée. Ce qui me permet de visiter et de me rafraîchir dans l'eau. Simon a raccourci ses journées de travail; il termine vers 19h... On se rejoint pour souper. Jusqu'à maintenant, on boit de très bonne bouteille et on mange bien.

Le petit logis est bien. On est pleine nature dans la ville. C'est calme et agréable. Les fleurs de lavende poussent comme de la mauvaise herbe. Si vous voulez avoir plus de détail, allez voir notre album photo.

Ciao Ciao (typiquement marsaillais)